Choisir c’est renoncer. Cela parait évident, en choisissant une option on élimine les autres.
Si je cherche une maison, je vais devoir en choisir une et renoncer aux autres.
Absolument.
Et si ce n’était pas toujours vrai.
Que se passe-t-il si on change la taille du cadre au travers duquel on regarde la situation?
La situation du choix de la maison change par exemple si on y ajoute une dimension temporelle.
La maison que je choisis doit répondre à mes besoins actuels et à ceux des 10 ou 15 prochaines années peut-être. J’en changerai après si je le souhaite ou si elle n’est plus adaptée. Le choix devient alors plus facile, il n’engage plus une décision qui importera toute ma vie, seulement une partie.
On pourra donc avoir une maison à la campagne pour y élever ses enfants et un appartement en ville lorsqu’ils auront quitté le nid.
Un autre exemple est de déterminer comment avoir une vie professionnelle et une vie privée épanouissantes? Comment passer du ou/ou au et/et?
Quand on a l'impression de renoncer, on peut se demander quelles sont les dimensions que je peux ajouter à la situation pour modifier la perception que j'en ai? Cette approche est différente de celle de choisir des priorité, elle offre de la profondeur et permet d'éviter de renoncer complètement.
Peut-on tout avoir? Ce n’est pas mon propos. Mon objectif ici est de voir quel point de vue je peux prendre pour que ma vision change. Jusqu’où puis-je élargir mon champ de vision?
Ce recadrage permet souvent de dédramatiser une situation et d’enlever une partie de la pression que l’on se met.
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