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  • joelle


Saint-Thomas ne croit que ce qu’il voit. Et si l’inverse était également vrai?

Nous ne percevons qu’une infime partie de la réalité et en particulier celle sur laquelle nous plaçons notre attention.

Comme la vidéo du gorille invisible* le montre on ne remarque que ce que nous cherchons à voir ou ce qui nous concerne. Ce n’est pas une déficience c’est la façon dont notre cerveau travaille et porte seulement certaines informations à notre conscience.

Ce fonctionnement devient vraiment intéressant quand on le lie avec nos convictions ou nos expériences.

Par exemple une femme enceinte aura l’impression de croiser un nombre impressionnant de femmes enceintes.

Que se passe-t-il alors quand on a des pensées telles que « les gens sont méchants », « le monde est dur », « tout ira bien »? Ou qu’on décide si le verre est à moitié plein ou à moitié vide.

Quels sont les évènements sur lesquels notre cerveau va s’arrêter, qui vont arriver à notre conscience? Dans quelle mesure construit-on alors la réalité que l’on vit?

Chacun peut répondre à ces questions en fonction de ses propres perceptions. Il reste néanmoins extrêmement intéressant d’identifier certaines pensées et convictions au travers desquelles on filtre la réalité. On peut aussi intégrer que ces filtres existent et qu’ils sont différents chez chacun de nous.

Un travail de coaching va aller identifier ces convictions pour que le ou la coaché.e en prenne conscience et puisse les modifier le cas échéant. En supprimant les à priori négatifs sur une situation, on peut la vivre complètement différemment. On peut choisir de cesser de croire que les bouchons sur l’autoroute sont une perte de temps, mais sont plutôt du temps calme pour écouter son podcast préféré. Est-ce que cela marchera à tous les coups? Certainement pas, mais ça vaut la peine d’essayer!


* The Invisible Gorilla, Simons and Chabris, Harmony, 2011

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