L’approche minimaliste, en vogue depuis quelques années consiste à limiter ses possessions matérielles à l’essentiel. L’objectif est de n’avoir que des objets utiles ou qui nous sont chers et de se débarrasser du reste.

Cela permet ensuite de se concentrer sur ses expériences plutôt que sur ses possessions. Cette approche résonne particulièrement dans une société de consommation de masse.

On peut également la transposer dans d’autres domaines.

En premier lieu sur les activités que l’on exerce. On peut par exemple pour diminuer son stress, ne pas ajouter des activités destinées à nous détendre, mais à en enlever en général pour se recentrer et mieux profiter de ce qui est essentiel pour nous.

Prendre un peu de temps pour soi, et faire ce dont on a envie, là tout de suite. Mon point n’est pas de ne rien faire, mais de ne pas ajouter d’obligations à la liste déjà longue.

De la même manière on peut appliquer ce principes au développement personnel. Dans ce domaine, il existe une quantité infinie de livres qui détaillent des principes et méthodes plus ou moins différentes. Je crois fermement qu’en commençant à s’intéresser à une nouvelle discipline, il est primordial de se frotter à plein de points de vues différents, de découvrir largement ce qui existe, les personnalités et styles des auteurs.

Ensuite, une fois qu’on a découvert ce qui existe dans le domaine qui nous intéresse, on passe à la phase de tri et consciemment on choisit ou non de garder ou non une approche, un outil. Le tri se fait avec nos pensées, notre analyse rationnelle, et également avec ses ressentis et émotions.

On se retrouve alors avec ce qui nous est essentiel pour avancer. Une fois qu’on sait à quoi se raccrocher, le sentiment d’être perdu au milieu de trop diminue, il devient beaucoup plus facile de se repérer et de mettre certains outils en application.